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Focus sur les violences faites aux femmes en France

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1… Pas une de plus ! 2… Pas une de plus ! 3… Pas une de plus ! Et ce jusqu’à 149. 
Cela vous semble long ? 
Je vous parle pourtant des 149 féminicides qui ont eu lieu en France sur la seule année 2019. Alors que je commence la rédaction de cet article, 73 femmes ont déjà été assassinées depuis le début de l’année 2020.

Ces chiffres sont communiqués par le collectif bénévole Féminicides par compagnon ou ex, qui recense, chaque jour, les meurtres de ces femmes en France par leur compagnon ou ex partenaire.
Une femme tous les 3 jours, tuée par un homme qui se dit “amoureux”.
Elles avaient entre 15 et 92 ans, elles s’appelaient Aurore, Letitia, Raymonde, elles habitaient au Nord, au Sud, en ville, en campagne.
Elles ont été victimes de violences sans avoir eu la chance de s’en sortir. Un drame qui se perpétue chaque année, encore et encore, que les manifestations féministes en France décomptent en choeur pour mieux les dénoncer. “4… Pas une de plus ! 5… Pas une de plus ! 6…

Compter à haute voix, jusqu’à 149, nous fait comprendre combien chaque morte est un nouveau poids à supporter dans une société où on voudrait nous faire croire qu’il n’y a plus de domination patriarcale. 
Pourtant, il y a bien un mécanisme derrière de tels actes, de telles violences, de telles souffrances. Une cause qui a d’innombrables conséquences et compte quelques moyens de s’en relever. 

Ces faits sont choquants, mais croyez-moi : ceux concernant les violences faites aux femmes dans le monde le sont d’autant plus.

Patricia, une femme courageuse, nous partagera son vécu et ses voyages en solitaire qui lui ont permis une reconstruction progressive. 
Un témoignage touchant et inspirant, qui nous permettra à nous aussi d’entrevoir une lueur d’espoir.


1. Les violences faites aux femmes en France: quelques chiffres


La France, 6ème puissance mondiale, 2ème européenne. De bien beaux chiffres qui contrastent amèrement avec les 220 000 femmes victimes de violences (physiques et sexuelles) chaque année, soit l’équivalent de 600 par jour. 1 Française sur 10 a été ou sera victime d’une tentative de viol dans sa vie - et dans 90% des cas, l’agresseur était connu par la victime (connaissance, ami, proche.) Enfin, 1% des viols sont réellement condamnés.

Quel monde me direz-vous ; et bien, un monde où notre ministre de l’Intérieur est accusé de viol, où notre ministre de la Justice remet en cause les chiffres pourtant issus du Ministère lui-même, où l’académie des Césars récompense un pédocriminel assumé. Un monde où on ferme les yeux en dédramatisant une réalité pourtant présente.
Oui mais, les hommes aussi sont victimes de violences, pourquoi ne parler que des femmes  !” “De toute manière, si elle s’est faite agressée c’est sa faute, vous avez vu sa tenue ?” “Oh et puis, vous avez vu dans les autres pays, c’est pire de toute façon !”.  

Voici mes réponses (parce que je ne peux pas laisser de tels commentaires en suspens) :

  • Oui, les hommes sont aussi victimes de violences. 

C’est une réalité indéniable - mais les chiffres sont éloquents. En 2016, 16% des femmes déclaraient avoir subi des viols ou des tentatives de viols au cours de leur vie, contre 5% des hommes (Le Féminisme, Anne-Charlotte Husson et Thomas Mathieu). Les femmes ont donc 3 fois plus de risques de subir une agression sexuelle. En voyage, la situation est identique : il suffit de lire le témoignage de Sylvie pour comprendre la gravité de certains comportements.

  • Non, la tenue des femmes n’a aucune incidence sur les agressions. 

C’est le raisonnement lui-même qui est complètement malsain… C'est ce que voulait montrer cette publicité de sensibilisation, où on voyait une femme se jeter sur un magnifique gâteau que le pâtissier avait mis des heures à préparer sous prétexte qu’il était trop “appétissant”. Est-ce la faute du pâtissier si son œuvre semble si délicieuse qu’on ne peut pas y résister et qu’on le dévore sans retenue ? Ou n’est-ce finalement pas la faute de cette femme incapable de se contenir ?

  • Oui, dans les autres pays, la situation est souvent pire. 

Mais en tant que pays qui se veut moderne et égalitaire, il y a encore trop de comportements moyenâgeux à changer si l’on veut une réelle égalité des genres.


2. Les différents types de violence

Quelles qu'elles soient, les violences brisent les victimes
Quelles qu'elles soient, les violences brisent les victimes


  • Les violences physiques :

Un coup, une claque, une morsure… Toute main levée, toute attaque corporelle est celle de trop, n’en déplaise à celles et ceux qui soutiennent que “rho bah ça va il t’a pas tapée non plus !”. Il ne vous a peut-être pas cognée, mais vous pousser violemment par colère, était-ce vraiment une forme de bienveillance ?

  • Les violences sexuelles : 

Un attouchement, une caresse, une pénétration ; tout acte physique sans consentement (un oui est un oui, un non est un non, un silence est un non). 

Ça me rappelle cette femme que j’avais croisée dans la file d’attente de la Poste… Et qui se plaignait que les hommes ne puissent plus lui toucher les fesses dans la rue. Je suis encore choquée que certaines femmes elles-mêmes ne s’aperçoivent pas de la gravité de certains actes.

  • Les violences psychologiques : 

Vous savez, les insultes, les moqueries, les remarques insidieuses pour vous rabaisser et vous détruire mentalement. Une violence à ne pas négliger, qui précède souvent les coups physiques (8 femmes victimes de violences physiques sur 10 admettent avoir été victimes de violences psychologiques au préalable).

Un rapport pervers qui n’a plus rien à voir avec l’amour, qui sert pourtant de couverture à ces manipulateurs. “Tu serais personne sans moi !” Ah oui ? Parce que j’ai besoin d’un cerveau supplémentaire pour réfléchir par moi-même ?

Je vous conseille d’écouter la très belle chronique de Giulia Foïs sur la question des violences pour mieux en comprendre le mécanisme.

Je ne suis pas une psychologue, ou une experte en psychiatrie, simplement une féministe (et non, ce terme n’est pas un gros-mot contrairement à ce qu’on peut parfois penser) qui s’indigne de la gravité de la situation de certaines femmes en France, cette belle et riche puissance mondiale. 

Il est donc très important pour toutes de bien comprendre ces différentes violences, de réaliser qu’on ne doit rien laisser passer ; ni une insulte, ni une petite claque, ni un attouchement de trop, quitte à sembler un peu trop “extrême” pour certain.es qui préfèrent, une fois de plus, accuser ceux qui dénoncent et non ceux qui commettent.


3. Quelles en sont les origines ?

Ne pas fermer les yeux et ne plus s'effacer
Ne pas fermer les yeux et ne plus s'effacer


En même temps, accuser ces violences, c’est accuser tout un système parfaitement ancré. 

Et c’est bien là le cœur du problème : des années, des siècles, des millénaires d’histoire où les hommes ont été considérés supérieurs aux femmes, et autant de temps pour nous à courber l’échine pour plaire à ces être divins. Tout ça parce que nous avons sciemment mangé le fruit défendu ; vilaines sorcières que nous sommes… 

Des chapitres et chapitres d’histoire à nous effacer (et nous faire effacer) pour laisser briller les hommes, ces grands monarques, ces grands artistes, ces grands guerriers. 

Et puis, enfin, au XXe siècle, le droit d’avoir un compte bancaire ; le droit de voter ; le droit d’avorter ; le droit d’exister, de nous approprier nos corps, le droit de vivre… Comme un homme. 

Mais pas trop non plus, n’exagérons rien. Moins payées (clarifions les choses tout de suite : le père Noël est un mythe, pas les inégalités salariales), moins écoutées (coucou la médiocre représentation médiatique), moins respectées (la charge mentale en est une preuve affligeante.)

Notre histoire a fait de notre pays ce qu’il en est, notre système ce qu’il en découle. Les hommes continuent de grandir sur un piédestal sculpté par nos ancêtres. Et si heureusement il y a des hommes capables de discernement qui participent à la construction d’une marche égalitaire pour nous,  il y en a d’autres qui profitent du socle qu’ils ont pour mieux asseoir leur autorité. Ceux-là mêmes qui sont si hauts dans leur estime qu’ils ne voient même plus le piédestal sur lequel ils reposent en toute tranquillité.

Les violeurs, les agresseurs et les meurtriers bénéficient ainsi de la vue qu’ils ont depuis la hauteur de leur égo et agissent de fait conjointement au pouvoir qu’on leur a conféré. Ils disposent d’une emprise et d’une domination ancestrales qu’ils utilisent pour mieux régner. D’autres facteurs entrent bien évidemment en jeu, mais il ne faut jamais oublier que la société contribue au façonnement de ces coupables.

Prendre conscience de la profondeur du patriarcat actuel, c’est réaliser les points d’action potentiels pour mieux s’en défaire à l’avenir.

Aucune femme en devenir ne mérite de subir encore de tels outrages. Je n’ai pas d’enfant, mais j’ai deux adorables petites nièces. Et je refuse qu’elles subissent les conséquences d’une histoire faite de domination à une époque où on peut enfin changer les choses…


4. Comment sortir de ce schéma

La reconstruction peut être un long chemin
La reconstruction peut être un long chemin


Mais alors, comment mettre fin à ces violences ? 
Comprendre qu’elles ne sont pas justifiables, que le manque de respect, quel qu’il soit, est à proscrire et à éviter ; parce qu’on mérite toutes bien mieux que d’essuyer des insultes quotidiennes. 

Il y a donc un travail personnel à fournir, pour apprendre de cette société et s’éduquer sur ses travers afin de mieux les prévenir. Lire des articles, acheter des livres, avoir un esprit critique sur ce qu’on nous raconte.
Car non, “un crime passionnel” ça n’existe pas - aux dernières nouvelles, on ne tue jamais par amour. Un homme qui tue une femme est un assassin, pas un “amoureux qui s’est emporté”. Vous verrez, une fois qu’on commence à se renseigner sur le sujet, on finit vite par s’apercevoir qu’il y a encore bien du boulot à faire… Ca tombe bien : on a besoin de vous !

Il faut s’éduquer pour soi, mais aussi s’éduquer pour les autres et offrir une main tendue aux personnes qui ne repèrent pas encore la toxicité de ces comportements. Discerner les signaux d’alarme chez nos amies, essayer de leur faire comprendre que non, notre conjoint n’a pas à nous menacer pour nous aimer et que si on dit non au lit, ça ne veut pas dire “convaincs-moi et je finirai par te céder”. 

Éduquer les hommes, aussi. 
J’entends par là ceux qui n’ont pas encore conscience que certains comportements peuvent être dérangeants. 

On a toutes cet ami maladroit, qui a parfois des remarques déplacées parce qu’il ne mesure pas la gravité de certains actes. Et bien n’hésitons pas à lui rappeler qu’un viol reste un événement traumatique ; que tuer une femme c’est un meurtre et pas juste un accès de colère ; que siffler une jeune fille dans la rue, c’est lourd et pas du tout gratifiant. 

Parce que oui, le sexisme existe au travers des petites remarques “anodines” qui finissent par construire un archétype de comportement déviant.

A force de nous dire qu’en tant que petites filles on doit s’identifier à la douce princesse alors que nos copains garçons peuvent jouer au preux chevalier… On finit par croire en ces rôles fixes de garçons téméraires et entreprenants et de filles sages qui doivent plaire.

Mais alors, quoi de plus normal que le petit Léo qui regarde sous la jupe des filles ! Après tout, elles sont là pour être sages et pour plaire.

Et on finit ainsi par construire des rôles bien genrés où on ne se rend même plus compte du rapport inégal dans lequel on a été bercé. Il suffit de regarder la tendance de "l'entre filles" pour en comprendre l'ampleur.

Enfin, il existe des associations dédiées pour porter un soutien professionnel aux victimes en cas de nécessité. Parmi elles, La Fondation des Femmes recense les numéros d’urgence à contacter, les sites à consulter et les tchats utiles en cas  de besoin.
Le 3919 est un numéro à garder en tête : il permet de rejoindre la plateforme nationale d’écoute des femmes en cas de violence.

Oui mais, qu’en est-il de l’après ? On peut essayer de changer le monde pour les autres, pour offrir ce meilleur avenir à nos filles (ou à nos nièces) ; mais quand son propre univers a été détruit à cause d’une violence traumatique, il peut s’avérer très difficile de se reconstruire.
Très difficile, mais pas impossible. 

Tous les tunnels ont un bout, un éclat de lumière ; une lueur d’espoir qui finit par nous tirer, lentement, mais sûrement, vers la fin du cauchemar. 
On n’oublie jamais le chemin emprunté, mais on peut au moins profiter du reste de notre trajet. Et pour y parvenir, on peut compter sur des professionnels comme des psychologues spécialisés dans les situations traumatiques vécues par les femmes victimes de violence, mais aussi sur le soutien de son entourage quand celui-ci est présent.

Je dirais aussi qu’il faut compter… sur soi-même. Nous sommes la personne blessée - nous savons ce dont nous avons besoin pour avancer. 

Se retrouver, se recentrer, pour mieux établir les bases sur lesquelles ont veut se reconstruire.

De fait, voyager seule est un moyen de partir à la conquête de ce moi éteint sous les cendres des violences. C’est la démarche choisie par certaines femmes : un départ lointain, en solitaire, en toute indépendance, à la manière d'une baroudeuse pour également en finir avec les représentations de genre.

La Voyageuse offre ainsi des pass pour les femmes victimes de violence afin de leur proposer un moyen de se défaire de ce passé.

Vous pouvez vous aussi aider ces femmes à s'émanciper en devenant une hébergeuse solidaire pour les accueillir au cours de leur voyage.

Voyager seule pour se retrouver, c’est ce qu’a fait Patricia, 61 ans, qui témoigne aujourd’hui pour nous partager son expérience.


5. Le témoignage de Patricia


Fanny : Quelle(s) type(s) de violence as-tu subie(s) ? Venant de qui ? Pendant combien de temps ?


Patricia : 
“Mon mari, charmant et vraiment gentil, mais chargé de colère et de rancoeur et addict au jeu de poker dans les bars et forcément,  à l’alcool.... Il rentrait alcoolisé et il fallait que j’honore mon rôle d’épouse, devant le refus cela finissait toujours par un viol.”


F : Comment t'en es-tu sortie ? Quel a été le "déclic" s'il y en a eu un ?


P :
“Notre petit garçon d’un an s’est réveillé une nuit a vu que son père me roulait de coups. Il m’a dit  "Papa méchant, veux mamie”. J’ai pris le petit et nous sommes partis.”


F : Qu'est-ce qui aurait pu t'aider à te défaire de cette emprise ?


P :
“C’est la question que je me pose encore ! Je ne sais pas, devant un homme de 1m90 saoul et en colère on essaie juste de calmer la situation. J’avais peur de mourir sous un mauvais coup donc on "accepte".”


F : Et après, qu'est-ce que tu as fait ? Comment a été ce temps de transition ?


P :
“Je suis partie dans un foyer de jeunes filles mais le lendemain je suis allée vivre chez mes parents car je sais que ma mère aurait été blessée de nous savoir au foyer.  J’ai porté plainte contre mon mari. Mais je suis quand même retournée chez nous et j’ai parlé de séparation en espérant le faire réagir… Mon mari est devenu vraiment absent et a joué de plus en plus, alors je suis repartie. J’ai finalement obtenu un divorce pour faute en retirant ma plainte.”


F : Tu as déjà voyagé en solo ? Où ça ?
 


P :
“Après cette période difficile j’avais besoin d’air mais aussi de travail.  Je me souviens, j’étais en formation de secrétariat et je m’ennuyais profondément.  Un jour en pause j’ai vu dans un magazine une pub de voyage pour la Grèce, l’après-midi j’ai pris un vol sec pour Athènes. J’ai laissé mon petit à mes parents car ils ne voulaient pas que je l'emmène et je suis partie 10 jours... 10 jours de rêve et de reconstruction, se retrouver face à soi. J’avais alors 28 ans.”


F : Pourquoi tu as décidé de partir seule ?


P :
“Plutôt seule pour voir de quoi j'étais capable et évacuer tout sentiment de culpabilité.”


F : Qu'est-ce que ça t'a apporté ?


P :
“De belles rencontres, en fait on part seule mais déjà dans l’avion j’ai rencontré une fille voyageant seule, on a fait un bout de route ensemble. Je suis revenue plus forte et sans regrets.”


F : Qu'est-ce que tu retiens de ce voyage ?


P :
“La gentillesse des gens que tu rencontres, les habitants qui veulent partager leur culture, leur repas… Voyager en sac à dos est bien plus riche qu’en voyage organisé. J’ai dormi sur les toits des maisons… Dans les auberges de jeunesse on rencontre beaucoup de personnes seules.”


F : Ton meilleur souvenir de ce séjour (une anecdote, un fou-rire...) ?


P :
“Arrivée dans un village, j’avais mon sac à dos et je cherchais une chambre pour la nuit. J’ai vu 3 papous (grands-pères) assis à une table de bar… Ils m’ont dit "Petite, laisse ton sac, ici en Grèce il ‘ y a pas de voleur… ou alors c’est un touriste !” J’ai donc laissé mon sac au pied d’un arbre et je suis revenue 1h après. Il était toujours là ! J’ai appris à faire confiance.”


F : Un conseil pour celles qui n'osent pas se lancer dans le voyage solo ? 


P :
“On part seule mais vraiment, on ne voyage jamais seule. C’est une telle découverte sur soi, ses capacités, que cela donne une force pour affronter tous les tracas de la vie… Un souci au boulot, il faut se positionner ? Je me replonge dans mes voyages et je trouve la force nécessaire.”


Le témoignage de Patricia est particulièrement inspirant. Elle dégage une force admirable que j’ai eu l’occasion de découvrir lors de notre entretien complet.

Un exemple de courage qui nous prouve qu’on peut toujours se relever, même du pire.

J’aurais voulu conclure sur cette note de positivisme de sa part, mais la réalité m’a encore rattrapée. 
Le temps d’écrire cet article, une 74ème femme en France est morte sous les coups de son conjoint. 

Il y a urgence.

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